Article L 1226 9 Du Code Du Travail France

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August 1, 2024

La Cour de cassation balaie la tentative du salarié: elle retient en effet que « le salarié dont le licenciement est nul en application des articles L. 1226-9 et L. 1226-13 du code du travail et qui demande sa réintégration a droit au paiement d'une somme correspondant à la réparation de la totalité du préjudice subi au cours de la période qui s'est écoulée entre son licenciement et sa réintégration, dans la limite du montant des salaires dont il a été privé ». La Cour de cassation ne le dit pas expressément, mais on comprend ici que pour elle, le licenciement d'un salarié en arrêt de travail suite à un ATMP, en dehors des cas autorisés par le Code du travail, n'est pas considéré comme intervenu en violation d'un droit ou d'une liberté garantis par la Constitution. Le lien que le salarié a essayé de faire entre droit à la protection de la santé et l'article L. 1226-9 n'a malheureusement pas convaincu les juges. La décision aurait été différente si c'est l'état de santé qui avait motivé la rupture du contrat, ceci conformément à la jurisprudence selon laquelle un salarié licencié en raison de son état de santé peut bénéficier de la réparation forfaitaire lorsqu'il demande sa réintégration (3).

Article L 1226 9 Du Code Du Travail France 2

Pour la Cour de cassation, cette indemnisation forfaitaire s'applique lorsqu'est en cause un licenciement prononcé en violation du statut protecteur ou bien d'un droit ou liberté garantis par la Constitution. Au cas par cas, la Cour de cassation est venue préciser quelle type de nullité bénéficie de cette indemnisation forfaitaire: licenciement du salarié gréviste, licenciement discriminatoire prononcé en violation de l'état de santé, ou encore licenciement discriminatoire prononcé en raison de la pratique syndicale. Violation de l'article L. 1226-9 du Code du travail: une indemnisation limitée au montant des rémunérations dont le salarié a été privé Dans l'arrêt commenté, le salarié avait donc tenté de démontrer que son licenciement caractérisait une atteinte au droit à la protection de la santé, garanti par l'alinéa 11 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La cour d'appel avait sur ce point considéré que le licenciement, certes survenu en violation de l'article L. 1226-9 du Code du travail, ne l'avait pas été en raison de l'état de santé du salarié.

Article L 1226 9 Du Code Du Travail France 10

Entrée en vigueur le 24 septembre 2017 Lorsqu'un licenciement est prononcé en méconnaissance des dispositions relatives à la réintégration du salarié, prévues à l'article L. 1226-8, le tribunal saisi peut proposer la réintégration du salarié dans l'entreprise, avec maintien de ses avantages acquis. Il en va de même en cas de licenciement prononcé en méconnaissance des dispositions relatives au reclassement du salarié déclaré inapte prévues aux articles L. 1226-10 à L. 1226-12. En cas de refus de réintégration par l'une ou l'autre des parties, le juge octroie une indemnité au salarié dont le montant est fixé conformément aux dispositions de l'article L. 1235-3-1. Elle se cumule avec l'indemnité compensatrice et, le cas échéant, l'indemnité spéciale de licenciement, prévues à l'article L. 1226-14. Lorsqu'un licenciement est prononcé en méconnaissance des dispositions du dernier alinéa de l'article L. 1226-12, il est fait application des dispositions prévues par l'article L. 1235-2 en cas d'inobservation de la procédure de licenciement.

Article L 1226 9 Du Code Du Travail France 2017

L'étranger titulaire du titre de séjour ou du visa pour un séjour d'une durée supérieure à trois mois mentionné au 11° de l'article R. 5221-2 portant la mention étudiant est autorisé à exercer une activité salariée, à titre accessoire, dans la limite d'une durée annuelle de travail égale à 964 heures. Il en est de même pour l'étudiant ayant été admis au séjour dans un autre Etat membre de l'Union européenne et séjournant en France, après notification de sa mobilité aux autorités administratives compétentes, pour effectuer une partie de ses études dans les conditions prévues à l'article L. 313-7.

433-1 du même code. La durée des périodes de suspension est prise en compte pour la détermination de tous les avantages légaux ou conventionnels liés à l'ancienneté dans l'entreprise.

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