Nous étudierons dans un premier temps la théorie de la souveraineté nationale et en quoi elle diffère de celle exprimée dans l'article 3 alinéa 1er de la Consitution, puis dans un second temps nous verrons les contradictions entre l'article de la Constitution et la théorie de Syes dans l'exercice de la souveraineté nationale. La théorie de la souveraineté nationale Nous allons analyser la théorie de la souveraineté nationale à travers ses origines, puis nous verrons comment elle est définie par le Constitution de la 5ème République et en quoi cela crée quelques contradictions par rapport aux théories d'origine. A) Les origines de la souveraineté nationale La souveraineté nationale est théorisée au XVIIIème siècle par nombre d'auteurs, dont notamment l'abbé Emmanuel Sieyès. Les libéraux, qui étaient à l'époque les révolutionnaires bourgeois, pensent que le pouvoir rend fou et qu'il conduit donc à des abus, en particulier si ce pouvoir est exercé au nom du peuple. Cela leur a permis de concevoir une démocratie qui serait plus considérée comme un mode d'exercice pur: c'est à ce moment que la théorie de la souveraineté nationale est créée.
Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément », l'article 3 alinéa 1 de la constitution française du 4 octobre 1958, adoptée par referendum le 28 septembre 1958 et fondement du régime de la Veme république, présente un paradoxe apparent. La souveraineté peut-elle être à la foi nationale et populaire? Toute la subtilité de notre constitution réside justement dans la possibilité de croisement des deux notions. Il s'agira d'envisager dans un premier temps que les souverainetés nationale et populaire sont deux régimes contradictoires, et qu'ainsi l'article 3-1 de la constitution est lui-même paradoxal, Puis dans un second temps de démontrer que ces deux régimes peuvent s'allier, et que l'art 3-1 a effectivement un sens. I/ Souveraineté nationale et populaire: un paradoxe conceptuel La souveraineté nationale renvoie à la théorie développée par Sieyès à qui l'on oppose généralement Rousseau et sa conception de la souveraineté populaire. Cependant force est de constater que si l'on s'en tient d'un point de vue strictement théorique, l'article 3 présente des contradictions dans sa rédaction, notamment par les grandes différences de régimes.
Le respect de la souveraineté étatique interne soumis aux règlements pacifiques des conflits. La souveraineté, tremplin à une coexistence des droits souverains dans l'ordre international. Il existe dans l'ordre international, une souveraineté duale. Et c'est cette dualité qui permet aux souverainetés étatiques de mettre en commun leur force, et leur compétence pour constituer ce que l'on appelle l'ordre international Mais pour pouvoir exercer ces droits souverains à l'échelle internationale, il faut comme dans l'ordre interne, disposer d'un territoire effectif. [... ] [... ] L'expansion territoriale a souvent été à l'origine des grands conflits par exemple le mouvement de colonisation des États occidentaux sur les États orientaux et africains. Pour les occidentaux, cette accaparation de terre tenait à la théorie terra nullius en vertu de laquelle, ils pouvaient s'approprier une terre sous prétexte qu'il n'y avait pas de maitre qui y régnait. Tel fut par exemple le cas du conflit portant sur la bande d'Aouzou entre le Tchad et la Libye jugée le 3 février 1994. ]
Dans « le Contrat Social », Rousseau développa les questions de souveraineté populaire à travers une conception aboutie de droits naturels qui incluent le droit de résistance à l'oppression. Chaque citoyen détient une part de souveraineté populaire dont le titulaire est donc le peuple. Dans la théorie classique, la souveraineté populaire se traduit par un régime de démocratie directe qui voit l'exercice avec l'élection du Président de la République au suffrage universel. La souveraineté populaire repose donc sur le peuple, c'est-à-dire un ensemble de citoyens actuels d'un pays, c'est donc un ensemble réel. Il peut alors s'exprimer directement et si sa taille l'oblige à recourir à des mandataires, le peuple ne leur donnera qu'un mandat impératif autrement dit, il leur dira quoi voter. En revanche ce que voteront ces mandataires, qui représentent obligatoirement la volonté du peuple, sera inviolable. Le Démocratie et souveraineté 2992 mots | 12 pages octobre durant le cours (coefficient 1) > Rédiger une introduction structuré sur un sujet de dissertation Un galop d'essai, le samedi 17 novembre de 9h30 à 11h30 en amphi VII (coefficient 2) > Rédaction d'une dissertation Participation qui permet d'ajuster la note à la hausse comme à la baisse (jusqu'à 1.
Dissertation: Dissertation sur la souveraineté de l'Etat. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 6 Octobre 2015 • Dissertation • 2 203 Mots (9 Pages) • 16 959 Vues Page 1 sur 9 Nedjari Schéhérazade L1 LA SOUVERAINETE Dégagez les différentes notions de souveraineté et les différentes conséquences politiques qu'elles emportent Introduction La souveraineté peut se définir comme le pouvoir suprême de l'Etat qui n'a pas d'égal dans l'ordre interne ni de supérieur dans l'ordre international. Selon Jean Bodin, « la souveraineté est le pouvoir de commander et de contraindre sans être commandé ni contraint par qui que ce soit sur la terre » Elle caractérise donc un pouvoir politique qui n'est soumis juridiquement à aucun autre pouvoir compétent pour décider à sa place ou donner des ordres. Comme l'a écrit Paul Reuter « la souveraineté exprime un caractère et un seul: celui de ne pas être soumis à un autre pouvoir de même nature. La souveraineté signifie simplement que, dans la pyramide des groupes humains actuellement constitués, l'Etat se trouve au sommet.
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