Les Gens Sont Des Miracles Qui S’ignorent. - Carnet De Notes De Lupitovi

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July 31, 2024
23 mars 2017 mickless Les gens sont des miracles qui s'ignorent.

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– La seule idée d'être détaché de tout me donne des frissons dans le dos. – Tu veux plaisanter! Ce qui devrait te donner des frissons dans le dos c'est de n'avoir pas d'autre perspec- tive que de faire toute ta vie ce que tu as toujours fait. Pense à l'homme qui année après année plante du maïs jusqu'à ce que, trop vieux et trop fatigué pour se lever, il reste écroulé comme un vieux chien. Sa pensée et ses sentiments, c'est-à-dire le meilleur de lui-même, errent sans but parmi la seule chose qu'il ait jamais connue: planter du maïs. Selon moi, c'est le gaspillage le plus effrayant qu'il puisse y avoir. « Nous sommes des hommes, et notre lot c'est d'ap- prendre et d'être projetés dans d'inconcevables nou- veaux mondes. – Y a-t-il vraiment pour nous des mondes nouveaux? demandai-je. – Imbécile, nous n'avons rien épuisé, dit-il d'un ton péremptoire. Voir est réservé aux hommes parfaits. Tempère donc ton esprit dès maintenant, deviens un guerrier, apprends à voir, et tu sauras alors qu'il n'y a pas de fin aux nouveaux mondes de notre vision.

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Puis, un jour, je partirai. Je partirai pour de bon. Je me demande si les rencontres éphé-mères laisseront des traces un délai bile? … S'il hésite, Dieu seul le sait.

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petit souvenir de mon métier d'éduc' Un vendredi midi, je rentre en train d'une semaine de vacances, j'ai changé d'air cela m'a fait du bien, comme, je n'avais rien dans mon frigo et que j'avais la flemme de me préparer un truc à manger, j'ai posé ma valise et suis allée au Mac Do qui se situe à 300 mètres de chez moi. C'est extrêmement rare que j'y aille, mais, dans ce fastfood, il y a Brayan qui y travaille, et rien que pour cela, cela vaut le détour. Brayan, est un grand et beau gaillard de 20 ans, je l'ai connu quand il avait 15 ans. J'étais alors son éducatrice, cela faisait quelques années que Brayan vivait en foyer de l'enfance. A l'époque où je l'ai connu, il était placé dans un Centre Éducatif Habilité Justice pour l'accueil des garçons mineurs 16-18 ans relevant de l'Ordonnance 45 (prévention de la délinquance). Mon quotidien, en tant qu'éducateur en internat, se résumait « à vivre avec les jeunes ». Soit je travaillais de 7H à 15H, pour assurer les levés, les petits déj', les départs pour l'école, gérer la paperasse, et les rendez-vous extérieurs sans oublier les lascars qui ne voulaient/ne pouvaient pas aller à l'école.

Je ne peux expliquer, mais c'est exactement cela qui s'est passé pour Brayan et moi. « Un transfert maternel » suffisamment sain pour que j'arrive à canaliser ce tout jeune homme. Brayan était réputé pour être, le caïd, le "relou" de service, c'était un môme particulièrement récalcitrant, c'est vrai. Un cheval sauvage difficile à dompter. Provocateur, insolent, il ne pouvait, la plupart du temps, entrer en relation qu'en provoquant le conflit, il pouvait manifester des colères terribles, et pousser les éducateurs à bout. J'étais semble t'il « la seule » à réussir à le « mater ». Je ne pense pas avoir fait plus que mes collègues, pendant ces 6 mois, le temps de mon CDD. Brayan savait que je n'étais que de passage. Il savait que le monde ne tournait pas autour de lui, encore moins autour de moi. Comme mes collègues il m'a entendu dire: « Debout, les garçons!!! Comment ça? tu vas pas en cours aujourd'hui? On ne part pas le ventre vide en cours! A taaaaaaaaaaaaable!!! Vous vous êtes lavé les mains?

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