Rentré d'exil, le comte de Chabot décide de conserver le château tel quel, en souvenir de ces évènements tragiques. Il n'a jamais été restauré depuis, hormis son toit qui protège les ruines. Architecture [ modifier | modifier le code] Le château fort initial du Parc-Soubise a été démantelé sous Richelieu à la fin des guerres huguenotes. Foret du parc soubise paris. Ne reste qu'une partie des communs du XVII e siècle: la grange, le grenier et le cellier, qui ont été construits par Catherine de Parthenay l'Archevêque. Le château au XVIII e siècle a été construit par Pierre Bonfils à partir d'une partie des fondations du château fort détruit sous la Révolution par la colonne de Lachenay, le 31 Janvier 1794. Le château du Parc-Soubise et son parc est un site inscrit par arrêté ministériel du 5 janvier 1977 au titre de la Loi du 2 mai 1930 ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque. Le château, pour ses façades, toitures et le grand escalier, ainsi que la chapelle (hors décors) et la maison de Tournebride font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 23 décembre 1987 [ 2].
Le château du XVIII e siècle du Parc-Soubise est construit sous les ordres du nouveau propriétaire, le protestant Pierre Bonfils, écuyer et secrétaire-conseiller du roi. Appelé à Versailles pour s'occuper des finances du roi, Pierre Bonfils revend le domaine à une branche de la famille. Le 24 décembre 1784, Charles-Augustin, comte de Chabot le rachète et entreprend de nouveaux travaux, qui termine la construction du château et l'habite. Lors de la Révolution française de 1789 et plus particulièrement pendant la Terreur de 1793, l'histoire rattrape ce coin de Vendée. Les vendéens, attachés à leur liberté de conscience et à leur foi catholique soutiennent les prêtres refusant de prêter serment à la République lors de la Constitution civile du clergé de 1790. Foret du parc soubise quebec. La Vendée se soulève et commence alors une véritable guerre civile. En représailles, la Convention envoie les « colonnes infernales ». Le 31 janvier 1794, alors qu'elle vient d'épargner les habitants de Le Boupère, la colonne infernale de Lachenay massacre 200 femmes, enfants et vieillards dans la cour du château et incendie celui-ci [ 1].
Je traduis son terrible récit » [ 4]. Ce témoignage est celui Jean-Baptiste Mérit — ou Mery — né à Saint-Paul-en-Pareds le 11 avril 1786 et mort à Boisgoyer, dans la commune de Vendrennes, le 24 juillet 1876 [ 5]: « Nous étions, mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d'une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis, entre autres ma cousine, âgée de dix-huit à vingt ans; elle était grande, forte et avait bonne mine. Chambres d'hôtes Forêt du Parc Soubise, France. Arrivé dans la cour du Parc (château du Parc-Soubise), je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria: « C'est assez ». Alors j'ai été sauvé. Les soldats prirent tous les cadavres, les dépouillèrent, et rassemblant tous les fagots qu'ils purent trouver, firent brûler tous les corps dans la grande cour du château, à peu de distance du puits qui se trouve au milieu [ 4], [ 6].
Le comte Auguste fut, en outre, un excellent écrivain cynégétique et a laissé des ouvrages remarqués: « La Chasse à travers les Âges », « La Chasse du Cerf et du Chevreuil » … Mort en 1911 à l'âge de 87 ans, il était le doyen de la vénerie française et l'une des figures les plus illustres et les plus sympathiques. En lui se retrouvaient les traditions de la vieille vénerie et la courtoisie des grands seigneurs qui, jadis, étaient seuls à exercer cet art. Son fils lui succéda en 1900. En 1953, le Louis de Chabot remonte un équipage à Boissière dans les Deux-Sèvres. L'Equipage du Parc Soubise - Illustration tirée de l'ouvrage La Chasse à travers les Âges - Comte de Chabot (1898) - A. Foret du parc soubise le. Savaète (Paris) - BnF (Gallica)
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