« On crée le plus souvent en interne mais on peut faire aussi appel à des gens comme Thierry Drevelle [l'ébéniste, artisan d'art cognaçais, NDLR] ou Baccarat, Christofle… pour la verrerie », précise Cyril Camus. Des œuvres uniques pour lesquelles on peut choisir ses matériaux, ses couleurs… destinées à une clientèle forcément VIP, comme Albert de Monaco. « Ça répond à une histoire de passion. Pour construire le produit, on part d'un centre d'intérêt du client pour accentuer la sensation de plaisir. C'est vraiment du cousu main », poursuit le patron de la maison. Cognac Camus, Maison de Cognac, Visites et Prix : Destination Cognac. Et du côté du contenu, l'exception est, bien évidemment au rendez-vous. Les superbes carafes ne contiennent rien d'autre que « des millésimes, là aussi sur-mesure. On cherche des assemblages qui ont du sens. On peut créer des profils organoleptiques du cognac, en fonction de l'état d'esprit du consommateur ». Là aussi c'est du pur sur-mesure pour répondre à la plus grande satisfaction de la clientèle.
Nous augmentons à chaque fois l'intensité aromatique des produits Camus, nous essayons d'aller plus loin dans le raffinement, le côté floral et fruité. Nous avons refait l'ensemble de notre gamme ces dernières années, créé des assemblages uniques sur des lots de 1 500 bouteilles. À ce propos, les cognacs de l'île de Ré et de Dordogne: gadgets ou vraie plus-value? La beauté d'un cognac est d'exprimer un terroir et de permettre au consommateur de s'y retrouver. CAMUS MAISON FAMILIALE DEPUIS 1863-ELEGANCE DELICATE CYRIL CAMUS marque de CAMUS LA GRANDE MARQUE, sur MARQUES.EXPERT. Ceux de Saint-Aulaye et de l'île de Ré sont uniques, ils méritent d'être mis en valeur. De la même façon, nous avons envoyé, en septembre, du cognac par voilier aux Barbades, pour un vieillissement d'un an. On a prévu 4 500 bouteilles. "L'idée n'est pas d'être quelqu'un d'autre mais le numéro 1 sur notre marché" Comment abordez-vous la concurrence avec les autres maisons soutenues par des grands groupes? En étant meilleur… ça me va bien (sourire). Notre raison d'être est le perfectionnisme, de faire le meilleur cognac. Il faut l'ambition mais aussi les moyens.
Avec la réouverture progressive des frontières et la possibilité de voyages, ça peut repartir mais ça restera très limité. "Nous sommes très dépendants du duty free [.. ] Et là, c'est zéro puisque les frontières et les aéroports ont été fermés" Comment pensez-vous rebondir? En accélérant notre développement, basé sur ce qui est la marque de Camus, l'audace et l'exceptionnel. Cela se traduit comment? Par exemple, nous sommes les seuls à investir fortement l'e-commerce à Cognac. Nous devons aller plus loin, pour cela, nous avons refait notre site Internet. Ça apporte plus de souplesse. Camus maison familiale depuis 1863. Nous faisons, par exemple, du sur-mesure sur un petit nombre de bouteilles. C'est impossible à commercialiser par les réseaux de distribution traditionnels. L'idée est de pouvoir mettre à disposition le meilleur produit à n'importe qui, n'importe où, n'importe quand et de faire aussi la différence sur les produits. C'est-à-dire? Depuis quinze ans, nous travaillons le profil organoleptique de nos cognacs. Nous avons revu toutes les étapes, de la vigne (188 ha en Borderies) à la mise en bouteille.
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