NRP Collège n°654-2 Accompagnant la lecture de Carmen de Mérimée, la Carmen de Bizet est idéale pour faire découvrir le genre de l'opéra, l'étude de ces deux œuvres correspondant parfaitement au thème « Dire l'amour » en 4 e. La séquence privilégie une approche qui met la classe en activité en proposant des recherches, des écoutes musicales, des exercices d'écriture. Enfin, la lecture cursive d'un roman jeunesse permet de pénétrer l'univers des Roms d'aujourd'hui.
Carte mentale Élargissez votre recherche dans Universalis Court roman ou longue nouvelle, Carmen a d'abord paru dans la Revue des Deux Mondes en octobre 1845, avant d'être publiée en volume chez Michel-Lévy à Paris en 1847, sans grand succès. À lire les quatre lettres publiées par Prosper Mérimée (1803-1870) au retour de son premier voyage en Espagne en 1830, on peut penser que celui-ci avait déjà réuni alors la matière d'un récit qui aura mis quinze années avant de voir le jour, et qui fut rédigé, au dire de l'auteur, en une semaine. Carmen de Prosper Mérimée (Fiche de lecture) sur Apple Books. Trente ans plus tard, le 3 mars 1875, était représenté pour la première fois l'opéra de Georges Bizet, sur un livret de Meilhac et Halévy. Mérimée, mort cinq ans plus tôt, n'assista donc pas à la création de l'œuvre lyrique inspirée de sa nouvelle et qui allait la plonger en partie dans l'oubli.
Carte mentale Élargissez votre recherche dans Universalis Tragédie et couleur locale Loin de témoigner d'une négligence ou d'un manque d'inspiration, cet étirement n'est pourtant pas sans légitimité. En premier lieu, les trois chapitres qui encadrent l'histoire de José offrent à l'auteur l'occasion d'évoquer longuement une Espagne qu'il a plusieurs fois parcourue et visitée, et qui l'a visiblement fasciné, en particulier l'univers pittoresque des gitans. Carmen de Mérimée (Fiche de lecture). Au reste, le goût de Mérimée pour la « couleur locale », déjà sensible dans Mateo Falcone (1829) et Colomba (1840), situés dans une Corse de légende, rejoint la mode contemporaine de l'exotisme, et notamment de l'hispanisme, tel qu'on le voit s'exprimer chez Musset, Hugo, Gautier... Mais c'est surtout d'un point de vue pour ainsi dire dramaturgique que cette « exposition » se justifie pleinement. Outre qu'elle permet de présenter les personnages avant qu'ils n'entrent en scène et ne prennent eux-mêmes la parole, elle contribue à installer la logique de répétition qui préside à toute tragédie: le narrateur, comme guidé par on ne sait quelle fatalité, se trouve en effet à trois reprises mis « fortuitement » en présence du héros, lequel, par la suite, commettra trois meurtres.
José dût quitter le Pays Basque et alla vivre en Andalousie, où il fut nommé brigadier des rues. Un soir, il assiste à la fin du travail dans la manufacture cigarière où ne travaillent que des femmes. Il rencontre alors Carmen, la gitanilla. Celle-ci lui demande si elle peut lui prêter son ruban dont il avait besoin pour arracher son épinglette. Il refuse
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