Comité De Défense De La Gynécologie Médicale

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July 31, 2024

Alerte, les femmes n'auront bientôt plus de gynécologues! La perte de cet acquis peut mettre en danger la santé de beaucoup d'entre elles. Outre les baisses d'effectifs, l'accès direct au gynécologue est remis en cause. La fin des gynécos? Tout a commencé en 1986 avec la suppression de la formation en gynécologie médicale à la Faculté (elle avait été créée en 1960). Ce n'est qu'en 2003 qu'un diplôme de gynécologie médicale est à nouveau créé, grâce à l'intervention acharnée des femmes et du Comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM). Malgré l'absence de formation de gynécologues entre 1987 et 2003, on pouvait espérer un nouvel essor de cette spécialité. Hélas, seuls 20 postes d'internat sont créés chaque année, alors qu'il en faudrait 130 pour un simple renouvellement des gynécologues actuellement en poste. Mort annoncée d'une profession médicale Aujourd'hui, les gynécologues qui partent en retraite ne sont donc plus remplacés. Les cabinets ferment et ceux qui subsistent sont surchargés.

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Comme la filière a été supprimée pendant près de seize ans, on n'a pas formé de gynécologues médicaux et aujourd'hui, on assiste à une vague de départs à la retraite des derniers diplômés de la fin des années 80. Plus de la moitié de ces spécialistes ont plus de 60 ans aujourd'hui. Concrètement, il y a eu une chute de plus de 40% des effectifs en dix ans, entre 2007 et 2017. Et sept départements n'ont plus aucun gynécologue médical. Et depuis la réouverture de la spécialité en 2003, le nombre de jeune médecins formés est moins important.. En 2018 par exemple, 82 postes ont été ouverts, contre 130 avant la suppression de la filière. Selon ses défenseurs, il faudrait plus de places en internat pour assurer le remplacement des départs à la retraite. Quelles conséquences sur la santé des femmes? Pour les gynécologues médicaux, cette pénurie est dramatique. C'est un retour en arrière qui met en danger la santé des femmes. Pour l'une des coprésidentes du Comité de défense de la gynécologie médicale, des milliers de femmes vont se retrouver sans suivi gynécologique, avec comme conséquences des diagnostics tardifs, des complications, une augmentation des cancers du col de l'utérus, du sein, des IST non détectées, un accès plus difficile à la contraception.

Le Journal officiel du 21 juillet vient de publier la répartition des postes d'internes par spécialité pour la rentrée 2021. Il en ressort que 86 postes ont été attribués à la gynécologie médicale, soit 2 de plus qu'en 2020. Un nombre, évidemment très insuffisant au regard des besoins de santé des femmes et des nombreux départs en retraite non remplacés dans la profession, qui porte à 856 celui de nouveaux gynécologues médicaux formés depuis 2003 (soit déjà en exercice, soit en cours de formation). Le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, créé à Albi en 1997 à l'initiative de femmes et gynécologues médicaux, continue de se battre pour que cette spécialité - supprimée en 1986 - redevienne un enjeu et protège les femmes grâce à une prévention et un suivi tout au long de leur vie. La discussion sur les meilleurs moyens de préserver cette spécialité sera à l'ordre du jour de son assemblée générale, le 10 octobre prochain.

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Tout au long de la campagne, de nombreuses organisations (associations, syndicats, collectifs, etc) sollicitent Jean-Luc Mélenchon pour qu'il détaille ses propositions sur des enjeux qui les concernent. L'équipe du programme et les groupes thématiques répondent, pour chacune de ces demandes, en développant des points précis de notre programme l'Avenir en commun. Réponse au Comité de défense de la gynécologie médicale Bonjour, Nous partageons votre inquiétude quant au grave manque de gynécologues médicaux et médicales que nous connaissons. La gynécologie médicale doit être défendue. Elle a particulièrement souffert du numerus clausus, combiné à un manque de reconnaissance, y compris à travers les rémunérations. La "suppression" sur le papier du numerus clausus ne suffira pas: sans augmentation des moyens pour former davantage de médecins, elle est inefficace. Nous augmenterons donc massivement les moyens des universités et des centres hospitaliers universitaires pour former davantage de médecins dans toutes les spécialités, particulièrement les spécialités sous-dotées comme la gynécologie médicale.

Dans la continuité de toutes ces années, le CDGM poursuit son action, sous toutes les formes (pétition, délégations, réunions, interventions), pour que les femmes puissent, en tout lieu, à tout âge, bénéficier du suivi assuré par cette spécialité essentielle à leur santé. Noëlle Mennecier, co-présidente du CDGM, qui ne pouvait être présente, avait rassemblé et analysé les données résultant des réponses à notre questionnaire. En donnant la parole aux femmes, qui s'en sont largement saisies, nous avons pu ainsi vérifier, totalement, la légitimité de nos demandes. Incontestablement, la situation s'est aggravée. Ce sont 36, 5% des femmes, et non plus 25%, comme en 2010, qui nous disent qu'il n'y a plus de gynécologue médical dans leur ville. Et les distances augmentent pour consulter un(e) gynécologue. Les distances, et aussi les délais pour avoir un rendez-vous, mettant en danger le suivi indispensable aux femmes et augmentant du même coup les risques d'un diagnostic tardif. Le Dr Hélène Legrand, gynécologue, en donnant lecture de ces résultats, a rapporté des témoignages bouleversants ainsi recueillis par le CDGM et qui montrent avec la plus grande clarté que les femmes veulent que, comme elles-mêmes, leurs filles et leurs petites filles bénéficient des acquis de la génération de l'après-guerre.

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Face à cette pénurie, les conséquences sont désastreuses pour la santé des femmes qui doivent parfois renoncer à se soigner ou se confronter à un parcours du combattant pour obtenir un premier rendez-vous avec des risques de diagnostics tardifs ou de complications. C'est dans ce contexte qu'est né le CDGM en 1997. Au cœur de son combat, la décision des pouvoirs publics en 1987 de ne plus former de spécialistes de la santé des femmes afin de s'aligner sur les formations des autres pays européens. A grand renfort de pétitions et de manifestations dans la rue, il a obtenu en 2003 le rétablissement de cette spécialité mais ces seize années sans formation ont eu de graves répercussions: notamment le vieillissement de la profession dont l'âge moyen est aujourd'hui de 65 ans et des médecins qui ne trouvent pas de successeurs au moment de partir à la retraite. Le Comité continue de tirer la sonnette d'alarme et réclame une augmentation décisive du nombre d'internes en gynécologie médicale. A la rentrée 2021, ce nombre s'est porté à 86 soit 4 de plus qu'en 2020. "

Il y a une défiance à l'égard des gynécologues, et notamment avec la dénonciation des violences gynécologiques. Autre explication: le coût. La grande majorité des gynécologues pratiquent des dépassements d'honoraires. Il faut aujourd'hui compter autour de 50-60 euros pour une consultation avec un gynécologue. Alors qu'une consultation chez un généraliste ou une sage-femme sans dépassement coûte 25 euros. Beaucoup de femmes renoncent donc à se rendre chez le gynécologue pour cette raison.

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