Publié le 07/08/2013 à 0h00 Mis à jour le 07/08/2013 à 14h34 salon du livre Devenu un rendez-vous incontournable, l'Île aux livres débutera vendredi au Bois-Plage pour sa 7e édition Avec une centaine d'auteurs invités, et 11 000 visiteurs attendus en deux jours, un seul mot d'ordre: la rencontre, celle qui est à l'origine de tout, comme l'expliquent Stéphane Guillot et Joschi Guitton, les créateurs du salon. Comment a démarré l'Île aux livres? Stéphane Guillot. Je venais de publier un livre sur les plantes, quand Madeleine Chapsal qui vient dans l'île de Ré depuis des années est entrée dans ma pépinière. Elle venait d'écrire « Dans mon jardin ». Nous nous sommes échangés nos livres. Peu à peu, l'idée d'organiser un salon du livre nous est venue, Madeleine a demandé à Patrick Poivre d'Arvor d'être le parrain avec elle, il a accepté, et en 2007, la machine était lancée. Comment choisissez-vous les auteurs? S. G. Nous sommes le premier public. On choisit les auteurs par rapport à leur actualité, mais aussi parce qu'on a aimé leur livre.
Venez assister au Salon du Livre Ancien et d'Occasion organisé par l'Association "Les Portes en Fête" aux Portes-en-Ré le 5 Juin de 10h à 19h. Le Salon du Livre Ancien et d'Occasion aura lieu le 5 Juin 2022 de 10h à 19h à la Salle des Marais de la Prée, située dans la commune des Portes-en-Ré. Des centaines d'ouvrages rares ou épuisés, des BD, des seront exposées. Renseignements et inscriptions auprès de l'Association "Les Portes en fête" au 09 67 44 67 73. Entrée gratuite.
Il retrace l'histoire d'un jeune orphelin de Pointe-Noire (Guadeloupe) à l'aube de la décolonisation. De son langage littéraire, Alain Mabanckou aime dire qu'il trouve ses fondements dans sa révolte contre la langue française académique. Originaire du Congo-Brazzaville, sa manière d'écrire est liée à son histoire personnelle et communautaire. « J'ai vécu la colonisation et grandi dans cette tension constante entre les langues naturelles et la langue dominante. C'est pourquoi chaque phrase que j'écris est le produit de mes tiraillements intimes entre les mots. » Intellectuel engagé, Alain Mabanckou enseigne actuellement au Collège de France un séminaire sur la littérature africaine de la langue française, dans le cadre de la chaire de création artistique. Il est le premier écrivain à occuper ce poste dans l'histoire de l'institution. Rien que ça. Un café littéraire sera proposé demain au salon, à 10 heures, en sa compagnie. Jérôme Attal, le prix "L'Île aux livres" 2016 Le prix L'Île aux livres 2016 a été attribué à Jérôme Attal pour son roman « Les Jonquilles de Green Park ».
Tout en gardant en tête qu'il en faut pour tout le monde, du très local, du people, des livres jeunesse, des romans… Nous n'avons pas de thème précis, il faut simplement que les livres nous plaisent. Quel est votre coup de cœur cette année? S. Nous avons beaucoup aimé la lauréate du concours jeunes auteurs. Chaque hiver, nous étudions une trentaine de manuscrits que nous envoient des auteurs n'ayant jamais publié, nous en avons choisi un. Le livre s'appelle « Oubliés », l'auteur, Rebecca Waissermann n'a que 20 ans. Joschi Guitton. Elle est incroyable par sa maturité, et par sa qualité d'écriture. Et c'est génial d'être au début, de faire connaître un jeune. Quelles sont les nouveautés de cette 7e Edition? J. Cette année, nous avons créé le Prix Île aux Livres-La Petite Cour. Nous nous sommes dit qu'il fallait un événement parisien pour faire un lien entre les auteurs, les jeunes talents, les maisons d'édition… et pour faire connaître le salon au-delà de l'île de Ré. Nous cherchions un lieu où réunir un jury, et nous nous sommes tournés vers le restaurant la Petite Cour à Paris.
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