Les membres du collectif CoSE ont chacun, depuis plusieurs années, alerté sur les conséquences de la surexposition aux écrans dans des articles, des colloques, dans des commissions de réflexion, auprès d'associations de professionnels, d'associations de parents. Collectif surexposition aux ecrans documentaires. Ils ont décidé de relater, dans une tribune parue dans Le Monde du 31/05/017, leur expérience clinique préoccupante concernant l' évolution du nombre d'enfants jeunes présentant des retards importants dans le développement de la communication, du langage et de la cognition et interrogent un constat commun à savoir une évolution du temps de ces enfants passés devant les écrans. Cet écrit prend appui sur des travaux internationaux. La parution de cette tribune a ouvert des espaces médiatiques: interview de média de la presse écrite, sur des chaînes télévisées, des radio.. Constituer un collectif autour d'une charte s'est ensuite imposé afin de pouvoir porter une parole pluriprofessionnelle dans la mesure où tous les champs du développement de l'enfant sont atteints par une surexposition aux écrans que ce soit le domaine du langage, le développement somatique et physique, le développement de la cognition, de l'affect.
Construire une vraie politique de prévention Cette surexposition pourrait être considérée comme le mal du siècle, car la portée des enjeux et leur caractère inédit dans l'histoire humaine s'imposent à nous. C'est une réflexion autour de cette question fondamentale que nous proposons de porter à l'agenda public. « La surexposition des enfants aux écrans pourrait être le mal du siècle ». C'est pour cette raison qu'est lancée la co-construction en ligne d'une proposition de loi sur le sujet, ouverte à toutes et tous. Une proposition de loi pour construire une vraie politique de prévention, sensibiliser les parents, former les professionnels, réguler l'utilisation des écrans dans les lieux d'accueil des enfants. Car c'est aujourd'hui que se joue le développement des générations qui feront la société de demain.
Ouvrir ce collectif à des professionnels et des parents manifeste un engagement sociétal: être nombreux pour soutenir de façon majeure cette alerte concernant les effets de la surexposition aux écrans bouleversant le développement du jeune enfant. Vous pouvez soutenir le collectif CoSE en signant la charte.
Les caractéristiques principales de ce syndrome sont les problèmes de concentration, l' irritabilité et le comportement oppositionnel et désorganisé [ 5]. Un enfant n'a pas besoin d'être sous l'emprise d'une addiction pour être concerné, puisqu'il suffit d'une courte exposition régulière à des technologies telles que l' Ipad ( tablette tactile). La dérégulation de la mélatonine est susceptible de déranger l' horloge biologique et de provoquer des troubles du sommeil. L'exposition régulière à des taux élevés de stress induits par les écrans est accusée de causer des dérangements hormonaux et d'induire une prise de poids ainsi qu'une haute pression sanguine [ 5]. Collectif surexposition aux ecrans.liberation.fr. Le stress chronique, qui inclut le stress électronique, est accusé de provoquer une dérégulation du flux sanguin dans le lobe frontal. La fonction du lobe frontal étant de gouverner la régulation émotionnelle, l'attention, le contrôle des impulsions ainsi que la compétence sociale, un dysfonctionnement peut résulter en une imitation des symptômes d'autres conditions neurodéveloppementales telles que le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) ou la bipolarité (voir trouble bipolaire pédiatrique) [ 5].
Un texte jugé pas assez étayé par le gouvernement de l'époque. L'exposition aux écrans déconseillée avant 2 ans La surexposition des enfants aux écrans est un « enjeu majeur de santé publique », écrivaient déjà en 2017 des professionnels de santé et de la petite enfance dans une tribune dans le journal « Le Monde ». Notamment chez les plus jeunes. Selon une étude du ministère de la Culture parue en 2019, 87% des enfants de 2 ans (regardaient) déjà la télévision, « dont 68% quotidiennement, et ils lui (consacraient) en moyenne 6 heures et 50 minutes hebdomadaires ». La majorité des enfants commencent à la regarder vers l'âge de 15 mois, alors que l'exposition des enfants aux écrans avant 2 ans est déconseillée. Les jeunes réinventent les usages de la lecture. Cette exposition précoce a des répercussions sur le développement de l'enfant, expliquent les parlementaires dans leur tribune. Un tiers des enfants de 0 à 3 ans prennent leurs repas devant un écran, ce qui est une entrave « à l'acquisition du langage et à la mémorisation des savoirs », soulignent-ils.
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