Après plus d'un an de travail acharné de toute notre équipe, notre hors-série « Un seul amour et pour toujours » consacré au Racing Club de Strasbourg est toujours disponible. Imprimé à Wasselonne, retour sur les intentions qui se cachent derrière ce magazine de 436 pages ( commandez-le sur notre shop et choisissez votre couverture parmi 11 créations), une anthologie ultime sur le club strasbourgeois sortie le 29 juin 2020. Jusqu'au 29 juin, pré-commandez notre hors-série et choisissez votre couverture parmi 11 (+ frais de port gratuits). Photo couverture: Christoph de Barry 22 février 2020, Strasbourg, stade de la Meinau. Le Racing accueille Amiens pour le compte de la 26e journée de Ligue 1. J'ai mon billet pour le quart de virage nord-ouest, là où le kop a longtemps élu domicile. À côté de moi, une mère et sa fille sont blotties sous une couverture. Devant, des retardataires arrivent au compte-gouttes pour trouver leur siège, m'obligeant à me contorsionner pour mieux voir ce qu'il se trame sur la pelouse.
Ensemble et d'accord avec le slogan meinovien: « Nous ne sommes pas onze mais des milliers ». Ce leitmotiv a d'ailleurs guidé l'essentiel de nos choix éditoriaux en donnant la parole aux supporters, connus ou méconnus, fidèles ou volages. Nous avons également rouvert la boîte à souvenirs en questionnant d' anciens joueurs et dirigeants, exhumé quelques photos noir et blanc datées de 1979,. Fait des rencontres qui ont débouché sur des collaborations inédites à l'image de celle avec Grégoire Carlé, auteur strasbourgeois de bande dessinée, qui nous livre, non sans humour, son histoire personnelle avec le Racing. Un club, qui a failli disparaître il y a dix ans, et qui nous a ouvert ses portes pour de multiples sujets en coulisses. Sur 436 pages, la famille est quasiment au complet. Rendez-vous sur notre shop pour vous le procurer. Par Fabrice Voné Rédacteur en chef du hors-série de Zut Un seul amour et pour toujours
Il n'est pas encore tout à fait 13 heures, ce dimanche. Le Racing doit recevoir deux heures plus tard Montpellier pour le compte de la 36e journée de la Ligue 1. La Meinau ne peut pas plus que les autres enceintes sportives (ou de spectacle) en France accueillir du public. Le retour du "mur bleu" ne se fera pas avant la saison prochaine. Pourtant, ici et là, des petits groupes convergent vers la rue de l'Extenwoerth, la petite impasse par laquelle les bus des équipes franchissent les grilles de l'antre du Racing. Allez savoir si c'est la visite présidentielle dans la capitale alsacienne qui accapare les forces de l'ordre… Il n'y a en tout cas pas un uniforme à l'horizon pour empêcher tout rassemblement, comme cela avait le cas le 21 mars dernier alors que le Racing accueillait son homonyme lensois. Ce dimanche-là,...
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Finis les voyages, les diners en amoureux, les visites chez sa famille hors d'Alsace. « Je serais privé, pendant 1 année entière, de mon droit de citoyen, de me déplacer librement, de sillonner les routes de France pour suivre mon club de cœur, de me rendre dans un stade de foot librement et pacifiquement comme je l'ai toujours fait, puisqu'aux yeux des intouchables messieurs en cravate, je constitue une menace à l'ordre public en allant vivre ma passion et suivre ce maillot qui m'a tant fait rêver ». En soutien, ses amis ont lancé un hashtag « #FreeBRX ». Sa famille est très touchée par cette sanction. Elle est totalement extérieure à l'histoire mais pourtant est affectée indirectement par la décision du Tribunal. « C'est un choc pour toute la famille, nous devons revoir tous nos plans et adapter le calendrier familial… ». Des cas comme Antoine, il en existe aujourd'hui des milliers. La France a mis en place des règles très strictes concernant l'encadrement de nombreux sports. Les supporters réagissent de la seule manière possible, en faisant passer des messages forts depuis les tribunes.
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