Car sa douleur ne connaît pas de répit – son âme tourmentée n'a pas droit au repos. Et il n'existe aucun moyen d'échapper à la malédiction de la Dame Blanche. MY MY MY MY LLORONA… Une légende urbaine, une famille fragilisée, une entité avec un problème à régler, un prêtre qui a lâché la soutane et qui va savoir comment vaincre la succube et bla bla bla et bla bla bla… Ça va, on connait la chanson! Parce que oui La Malédiction de la dame blanche n'est rien d'autre qu'un énième film "d'horreur" ultra codifié avec cahier des charges respecté à la lettre prompt à amener des ados en mal de sensations fortes dans les multiplexes. Enfin, quand on parle d'ados, on cible surtout le public des Annabelle, de La Nonne et des autres saloperies qui souillent le genre, et qui se retrouve chaque année dans les salles au moment d'Halloween ou de l'été pour aller s'encanailler le temps d'une séance avant d'aller se claquer un McDo. Bref de l'horreur mainstream orchestrée par des studios / banques. Mais bon on s'égare… La Malédiction de la dame blanche donc.
Ou plutôt La Malédiction de la Llorona en traduction littérale du titre original. Parce qu'ici le fantôme à qui on a affaire est directement issu du folklore mexicain et n'a absolument rien à voir avec le spectre annonciateur d'une mort prochaine ou celui de l'auto-stoppeuse hantant les routes isolées propre à la culture européenne. Certes, ce n'est pas forcément intéressant, mais autant savoir où l'on met les pieds avant de se lancer dans l'aventure. Et pour une aventure, c'en est bien une ce premier long de Michael Chaves. Rendez-vous compte: festival de jump scares avec portes qui claquent, ombre rampantes, hurlement de gorets, musique aussi ténébreuses que stridente, etc., bref tous les ingrédients sont au rendez-vous pour tenter de foutre la trouille à un public mal éduqué cinématographiquement parlant. Ah ça c'est sûr qu'il est loin le temps de L'Exorciste, de La Malediction, de Rosemary's baby ou même de L'Emprise. Alors aujourd'hui on sursaute (un peu), on a le sang qui se glace (pas vraiment), on panique à chaque apparition de la dite Dame-Blanche (euh…), on s'affole quand on s'aperçoit que le film entretient une rapide et vague parenté avec la poupée Annabelle (bâillement…) et on attend surtout la suite avec impatience (pas du tout).
↑ (en) « The Curse of La Llorona », sur Internet Movie Database (consulté le 3 avril 2019). ↑ « Critique presse pour le film La Malédiction de la Dame blanche », sur Allociné (consulté le 21 avril 2019). ↑ « Sorties cinéma du 17 avril: « El Reino », « Working Woman »… nos films coups de cœur », sur Le Parisien. ↑ « Just a gigolo », sur Le Dauphiné libéré (consulté le 9 mai 2019). ↑ (en) « The Curse of La Llorona - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le 17 mai 2019) ↑ a b c et d (en) « La Malédiction de la dame blanche », sur JP's Box-Office (consulté le 17 avril 2017). Annexes [ modifier | modifier le code] Article connexe [ modifier | modifier le code] Univers cinématographique Conjuring Liens externes [ modifier | modifier le code] Ressources relatives à l'audiovisuel: Allociné Centre national du cinéma et de l'image animée (en) AllMovie (en) Internet Movie Database (en) Metacritic (de) OFDb (en) Rotten Tomatoes (mul) The Movie Database
Pour effrayer les enfants, on leur raconte que s'ils ne sont pas sages, La Llorona, traduit par la femme en pleurs, viendra les chercher. Lorsque vous l'entendez pleurer, c'est que l'esprit maléfique s'intéresse à vous. Et ce n'est pas bon signe. « Les gens en colère aiment parler. » Il existe plusieurs variantes régionales de la légende. Selon certaines, elle kidnappe des enfants, selon d'autres, elle tue les maris infidèles. Le cinéma s'est déjà attaqué à cette légende, avec des divers films mexicains réalisés par le passé. L'une des versions les plus connues est Mama, réalisé par Andy Muschietti et produit par Guillermo del Toro. Une œuvre magnifique, co-production canado-espagnole. Anna est également en deuil, ayant perdu son mari policier. Depuis sa mort, elle est dépassée entre ses 2 enfants et son travail d'assistante sociale. Elle est stressée dans sa vie personnelle et professionnelle. Alors qu'elle rend visite à Angela, l'une des personnes dont elle s'occupe, elle est effarée de trouver la mère de famille complètement paniquée.
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