"Le but n'est pas d'associer la femme à une jupe, non. Mais la jupe est le centre de beaucoup de problèmes: quand une femme en porte une, suivant la longueur elle subit des discriminations et pour les hommes on parle de travesti. Nous voulons nous réapproprier ce symbole du sexisme. " "La jupe reste très sexualisée", reconnaît Coline Mayaudon. "On veut détourner l'idée que c'est réservé à la femme, on veut montrer que c'est comme un vêtement comme les autres, l'équivalent d'un pantalon. " Car pour l'instant, ce n'est pas le cas. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, elle sait que quand elle se met en jupe, elle s'expose à être regardée, à avoir des remarques, des commentaires. "Bien sûr... Dès qu'on se met en jupe, avec des talons, que l'on a une tenue un peu habillée, on se prend des réflexions, des railleries, ou on nous dit d'aller se rhabiller. " Ce bout de tissu connote énormément d'idées sexuelles Rémi Cordonnier, membre des Hommes en jupe "C'est impressionnant comme ce bout de tissu connote énormément d'idées sexuelles, comment tout de suite on le rattache au sexe: à la provocation pour les filles, et au travestissement ou à l'homosexualité pour les hommes", abonde Rémi Cordonnier.
Il parle en connaissance de cause. Il a 39 ans, et porte régulièrement des jupes. Il est membre de l'association des Hommes en Jupe, qui œuvre justement à "détacher ce vêtement du sexe", à le rendre "sans connotation". Ils sont en effet une petite centaine, répartis dans toute la France au sein de cette association, à tenter de faire "évoluer les mentalités" en militant pour la jupe pour tous. Mais ce n'est pas facile. "La jupe est un vêtement que notre culture occidentale considère comme très féminin, alors que c'est unisexe dans beaucoup d'autres pays, de l'Indonésie à l'Afrique", plaide Rémi. Pour lui, la vision occidentale sur ce bout de tissu est même "sexiste": "En voulant masculiniser un vêtement féminin, on se heurte à un préjugé de la société, à un sexisme ancré: un homme n'a pas le droit de s'approprier un vêtement à la femme. La jupe renvoie à une culture occidentale de l'homme supérieur à la femme: elle est l'apanage de la féminité et de la femme, et on considère donc que ça rabaisse l'homme de l'utiliser. "
Et il n'a pas été déçu de l'essai. "Une fois qu'on a découvert ce confort, cette liberté d'être en jupe, on n'a pas envie de remettre le pantalon! " Sauf que ce choix s'apparente un peu, selon lui "de l'ordre d'un coming-out": "Beaucoup sont freinés par leur entourage, les conjointes, la famille. Et il faut avoir la force de lutter contre les regards interrogatifs dans la rue, du fait de sortir des rangs, de s'assumer. Tout ça passe par l'éducation... " Alors cette Journée de la jupe, lancée par les jeunes générations, va tout à fait "dans le sens du message de notre association": "C'est une journée importante pour l'égalité et la liberté. " Reste qu'il ne sera pas forcément facile pour les lycéens de venir vendredi en jupe, les organisateurs ont tout prévu. "Ca peut être compliqué dansa la tête", reconnaît Coline Mayaudon. Mais pour que chacun se sente à l'aise, on met aussi à disposition des stickers pour montrer d'une autre manière qu'on soutient la cause. " Une cinquantaine de lycées de toute la France ont fait appel à ces stickers.
Un jogging en jupe pour lutter contre les violences faites aux femmes, une initiative des étudiantes sages-femmes de Reims. La course est organisée en partenariat avec l'Association des étudiants sages-femmes de Reims. Elle se déroule le long du canal. Trois parcours sont proposés, 2, 5 km, 5 km et 10 km. Une occasion de sensibiliser la population aux violences faites aux femmes ainsi que sur la place de la sage-femme dans le repérage de ces violences. Une femme sur 10 est victime de violences conjugales. Les bénéfices de cette journée seront reversés à l'association luttant contre les violences faites aux femmes. Voir notre reportage du dimanche 08 mars 2015 durée de la vidéo: 01 min 46 Journée de la Femme: Tous en jupe pour courir
Résumé du programme Professeure de français dans le collège d'une banlieue sensible, Sonia Bergerac s'obstine à porter une jupe dans l'établissement, malgré les conseils du proviseur. Dépassée par l'attitude de ses élèves ingérables, au bord de la crise de nerf, elle tente tant bien que mal de faire cours. Mais lorsqu'elle trouve un pistolet dans le sac d'un de ses élèves, elle s'en empare et, involontairement, tire sur l'un d'entre eux. Paniquée, elle prend la classe en otage... La suite sous cette publicité
Dernière mise à jour: 25 avr. 2021 Coup de poing au Théâtre des Béliers Parisiens Avis de Foudart 🅵🅵🅵🅵 Sonia Bergerac est professeure de français dans un collège de banlieue sensible et s'obstine à venir en cours en jupe malgré les conseils du proviseur. Dépassée par l'attitude de ses élèves ingérables, au bord de la crise de nerfs, elle tente tant bien que mal de faire son cours. Lorsqu'elle trouve un pistolet dans le sac d'un de ses élèves, elle s'en empare et, involontairement, tire sur l'un d'entre eux. Paniquée, elle prend la classe en otage... Alors qu'il est habituel qu'un succès au théâtre ait la chance de connaître une seconde vie au cinéma, depuis quelque temps, nous pouvons observer l'effet inverse et cette année, particulièrement, les adaptations de films fleurissent au théâtre. Pourtant, l'exercice n'est pas aisé. Il y a, en effet, moins d'unité de temps et de lieu au cinéma et le montage cinématographique n'est pas facile à transposer sur scène. Jean-Paul Lilienfeld est un réalisateur de films d'auteur passionnant.
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