Le Printemps de Bourges en affiches A l'occasion du Printemps de Bourges 2021, les Archives départementales du Cher vous proposent une exposition virtuelle des affiches du festival conservées dans les tiroirs de ses magasins d'archives. De la première édition en 1977 à celle de 2020 annulée pour cause d'épidémie de Covid-19, les affiches des 44 éditions du Printemps de Bourges au graphisme très varié sont des témoins uniques de leur époque! Ces affiches sont conservées aux Archives départementales du Cher dans les fonds 43Fi et 44Fi. Affiche Printemps de Bourges 1977 Cote: 43Fi19 Affiche Printemps de Bourges 1978 Cote: 44Fi2/4 Affiche Printemps de Bourges 1979 Cote: 44Fi3/6 Affiche Printemps de Bourges 1980 Cote: 44Fi4/3 Affiche Printemps de Bourges 1981 Cote: 44Fi5/2 Affiche Printemps de Bourges 1982 Cote: 44Fi6/1 Affiche Printemps de Bourges 1983 Cote: 44Fi7/1 Affiche Printemps de Bourges 1984. Affiche Printemps de Bourges 1985 Cote: 44FI37/1 Affiche Printemps de Bourges 1986 Cote: 44Fi8/1 Affiche Printemps de Bourges 1987 Cote: 44Fi9/2 Cote: 44Fi9/3 Cote: 44Fi9/1 Affiche Printemps de Bourges 1988 Cote: 44Fi10/1 Affiche Printemps de Bourges 1989 Cote: 44Fi11/1 Affiche Printemps de Bourges 1990 Cote: 44Fi12/1 Affiche Printemps de Bourges 1991 Cote: 44Fi19/1 Cote: 44Fi19/2 Affiche Printemps de Bourges 1992 Cote: 44Fi30/1 Affiche Printemps de Bourges 1993.
C'est Philippe qui a contacté Alex pour lui donner la bonne nouvelle. En chiffre, le festival en 2014 ça donne: 126 concerts dans les 8 salles, 52 concerts (dont Lemon Peel) sur les 3 scènes extérieures, 315 concerts dans les bars, 240 000 visiteurs, 2 400 professionnels de la musique, 380 journalistes. De quoi avoir le vertige. Ça c'est nous le 25 avril. On se dirige vers le centre ville pour aller découvrir la scène. © Bruno Beucher En réalité, le Printemps de Bourges a vraiment commencé pour Lemon Peel le 8 avril 2014 lorsque nous avons passé deux jours au Forum de Vauréal. Une salle de concert qui accueille en semaine des groupes pour une résidence scénique. C'est un moment important pour nous. Il s'agit de nous préparer pendant deux jours intensifs. Nous avons bénéficié des précieux conseils de Sonia, coach scénique. On peut vous dire que ce type de séance vous met complètement à nu. Toute la subtilité consiste pour des musiciens aux égos prononcés d'accepter les remises en question suggérées par Sonia.
Ce Printemps de Bourges aura été le plus fréquenté de son histoire: avec une affluence de 65 000 personnes tout au long de la semaine, il a atteint un taux de remplissage de 92%. Des chiffres qui auront de quoi satisfaire le nouveau président du festival, Daniel Colling. Cette réussite, le Printemps la doit à la constante actualisation de ses scènes. A ses débuts en 1977, le festival était plutôt un rassemblement de personnalités du monde alternatif de la chanson; des gens comme Bernard Lavilliers, Charles Trenet, Dick Annegarn, Jacques Higelin, ou encore Les Frères Jacques étaient alors à l'affiche. Presque 40 ans plus tard, nous avons assisté aux soirées reggae et électro du Printemps de Bourges le 25 et 26 avril dernier. Printemps jamaïcain Dès 18h, le rennais Naâman a nimbé le chapiteau W de bonnes ondes reggae roots. Le jeu de scène vivifiant et la voix cristalline du tenant du titre « Révélation de l'Année 2013 » des Victoires de la Musique ont mis l'ambiance. Juste ce qu'il fallait pour accueillir le vétéran, sa majesté Winston McAnuff qui, tout en rage contenue et dreadlocks au vent, a littéralement électrisé la foule.
Il est 1h30, les quelques vapeurs cannabiques fuient le W, c'est la fin du show. Déferlante électronique Le 26 avril, la Rock'n'Beat Party a fêté ses 5 ans. Depuis 2009, les samedis soirs du Printemps de Bourges rivalisent avec les Bains Douches et les Macumbas undergrounds les plus branchés du village planétaire. La programmation a de quoi faire recracher au clubber lambda sa vodka Redbull dans son verre, avant de la ré-ingurgiter, tant elle est ahurissante. Kavinsky s'est occupé de chauffer la salle comme un moteur de grosse cylindrée avec ses tubes à écouter très fort, la vitre teintée entrouverte et les mains gantées de cuir posées sur le couvre volant en moumoute. Brodinski et Bakermat y sont allés chacun de leurs petits coups de sytnhés et saxos jazzy: le sexe appeal des DJs a provoqué une émeute qui a fait une cinquantaine de blessés, majoritairement de sexe féminin. On a alors rejoint la « petite » salle où Daniel Avery présentait sa dernière galette. Un objet céleste dont le champ gravitationnel est si intense qu'il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper.
Derrière deux telles bêtes de scènes, difficile pour Danakil d'enchaîner. Pourtant habitués à accompagner de grandes légendes lors des soirées reggae, Danakil aura fait pâle figure. Le collectif peine à se renouveler et semble reproduire le même spectacle depuis 5 ans. Un autre habitué de ces grands rendez-vous et qui ne nous a pas ennuyé, c'est Alborosie. Le sicilien en a donné pour tout le monde y compris quelques titres peu connus du grand public. Il y en avait pour les fans de la première heure, pour les néophytes branchés sur les Kingston Town et Herbalist ainsi que pour les adeptes de ses musiciens qui ont jouit ici d'un grand espace pour s'exprimer. La voix du plus jamaïcain des italiens s'est bonifiée avec le temps, elle a pris du corps et son phrasé est encore plus typé qu'autrefois. Albo est dans la cour des grands, définitivement. Puis, c'est Biga Ranx qui a clôturé le bal en confirmant sa grande forme. Un phrasé toujours plus rapide et toujours aussi précis, une large tessiture de voix à en faire complexer Aédé, une présence à la fois joviale, nonchalante et des pas de danse arachnéens, le tourangeau imprime sa marque.
Le pessimiste Lucas – Désolé d'être pessimiste mais ça sent pas bon du tout cette histoire de météo. Le croyant Adrien – J'ai priez Zeus de ne pas se mettre en colère! Puisse t'il m'entendre sur son Olympe! Lemon Peel doit avoir une gentille fée au dessus de sa tête. Il a plu la veille toute la journée et il a plu le lendemain quand nous sommes partis. Mais il n'est tombé aucune goutte le vendredi! Alex, comme souvent, arrive le premier sur les lieux. Direction la scène Berry. A 12h33 il prend une photo avec son smartphone. Bon ok, y'a pas grand monde. Pour l'instant! La scène Berry est très bien placée. La jauge peut accueillir environ mille personnes. On croise les doigts pour avoir du monde. Après 3h30 de route pour 275 kilomètres de parcours, nous arrivons à Bourges en début d'après-midi. Nous nous installons dans la maison d'hôtes, le cèdre Bleu située en centre ville. Elle accueille tous les membres du groupe, Bruno le photographe et Alexandre notre cadreur. L'endroit est romantique.
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