Prejudice D Impréparation

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July 11, 2024

Indemnisation erreur médicale préjudice moral d'impreparation Passer au contenu « Retour au glossaire Par un arrêt remarqué du 3 juin 2010, la Cour de Cassation avait considéré que le simple défaut d'information donnait droit à dommages-intérêts. La Haute juridiction est ensuite revenue à une logique de responsabilité civile en considérant que le manquement à l'obligation d'information ne donne droit à réparation du préjudice d'impréparation c'est à dire l'impossibilité pour le patient d'avoir pu anticiper le risque et de s'organiser; cela qu'à condition que le risque se réalise effectivement. Le défaut d'information sur les risques n' est pas automatiquement sanctionnée(Cass. 1ère civ. 23 janv. 2014, n° 12-22123) faut également que le risque dont le patient n'a pas été informé se soit réalisé. Dans un arrêt du 25 janvier 2017, la Cour de cassation est venue confirmer que la preuve du préjudice d'impréparation n'a pas à être rapportée par le patient. Il lui suffit de démontrer qu'il n'a pas bénéficié de l'information et que le risque s'est réalisé Cour précise aussi que le préjudice d'impréparation (qui est un préjudice moral) est distinct du préjudice de perte de chance de n'avoir pu éviter le dommage et que ces deux préjudices peuvent être réparés séparément Page load link

Logiciel Médical &Amp; Consentement Eclairé Du Patient

Il convient donc de ne pas confondre la perte de chance découlant d'un défaut d'information et le préjudice d'impréparation ce que rappelle la Cour de cassation dans un arrêt du 13 juillet 2016 en énonçant que le préjudice moral d'impréparation est autonome de la perte de chance. Défaut d'information en matière de responsabilité médicale En matière de responsabilité médicale, il incombe au médecin d'informer pleinement son patient des risques que comporte le traitement qui lui propose. Dans l'hypothèse où le médecin n'aurait pas informé pleinement son patient, et que ce dernier subi des préjudices lors de l'accomplissement de l'acte thérapeutique, la jurisprudence indemnise traditionnellement le préjudice né du défaut d'information à travers la perte de chance. Ce fondement sur la perte de chance s'explique par l'incertitude sur le fait que le patient, s'il avait été correctement informé par le médecin, aurait refusé de se soumettre à l'acte médical. La question est donc de savoir si le patient a perdu une chance d'échapper aux risques et fier à l'intervention.

Réparation Du Préjudice D’impréparation

La CRCI met l' indemnisation à la charge de l' ONIAM. L' ONIAM estime que le médecin généraliste n'a pas informé sa patiente des risques liés à la sclérothérapie et qu'il ne disposait pas de la qualification requise pour réaliser cette intervention. Il engage une action contre le médecin et son assureur, fondée sur l'article L. 1142-17 du code de la santé publique. En appel, les juges du fond rejettent les demandes de l' ONIAM fondées sur le défaut d'timant qu' en l'absence d'urgence du traitement par sclérothérapie, la perte de chance subie par la patiente s'analyse, suite à la réalisation du risque d'accident vasculaire cérébral, en un préjudice moral lié au défaut de préparation psychologique aux risques encourus et au ressentiment éprouvé à l'idée de ne pas avoir consenti à une atteinte corporelle. La perte de chance est un préjudice distinct du préjudice moral d'impréparation La Cour de cassation casse l'arrêt estimant que « la perte de chance d'éviter le dommage, consécutive à la réalisation d'un risque dont le patient aurait dû être informé, constitue un préjudice distinct du préjudice moral résultant d'un défaut de préparation aux conséquences de ce risque et consiste, dès lors que son existence est retenue par les juges du fond, en une fraction des différents chefs de préjudice déterminée en mesurant la chance perdue.

Il s'agit donc par essence même d'un préjudice très difficile à quantifier. Voir pour exemples: Conseil d'Etat, arrêt du 10 octobre 2012 (1) « Considérant qu'indépendamment de la perte de chance de refuser l'intervention, le manquement des médecins à leur obligation d'informer le patient des risques encourus ouvre pour l'intéressé, lorsque ces risques se réalisent, le droit d'obtenir réparation des troubles qu'il a pu subir du fait qu'il n'a pas pu se préparer à cette éventualité, notamment en prenant certaines dispositions personnelles ». Cour de cassation 1ère chambre civile, arrêt du 3 juin 2010 (2): dans cette affaire, le requérant avait été opéré d'un adénome prostatique qui avait eu pour conséquence de le laisser sexuellement impuissant suite à l'intervention. Néanmoins, aucune faute médicale n'avait été commise. La Cour de cassation a considéré que ce manque d'information sur ce risque d'impuissance avait entraîné un préjudice. Par Caroline BONDAIS Avocat au barreau de Créteil Sources: (1) Conseil d'Etat, arrêt n° 350426 du 10 octobre 2012 (2) Cour de cassation 1ère chambre civile, pourvoi n° 09-13591 arrêt du 3 juin 2010

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