On y voit Deep Blue tourner autour d'une cage de plongeurs, et même se laisser toucher par l'un d'entre eux. Publiées sur la page la page Facebook du chercheur, les images font le buzz sur le web et la séquence comptabilise déjà plus de 3. 600. 000 vues. Le chercheur n'en est pas à sa première vidéo de Deep Blue. En effet, en 2014 déjà, Mauricio Hoyos Padilla était parvenu à marquer Deep Blue permettant ainsi à la chaîne Discovery de réaliser un documentaire sur le requin. La présence de requins sur les côtes mexicaines s'explique notamment par la richesse des eaux territoriales de l'île de Guadalupe. En abritant l'une des dernières colonies d'éléphants de mer de la planète, elle attire chaque année un nombre important de requins sur les côtes mexicaines. Le requin blanc victime de faux préjugés Ces images époustouflantes de Deep Blue montrent un requin blanc loin du cliché du mangeur d'homme. Dans le monde, ils sont un certain nombre de spécialistes et de plongeurs à se soulever contre cette fausse image.
A l'instar de cette jeune plongeuse, Ocean Ramsey, très engagée dans la lutte pour sauver les requins blancs qui sont en voie de disparition. En 2014, la jeune femme s'est illustrée sur internet en se filmant en train de nager avec un grand requin blanc. Son objectif: prouver au monde entier que les requins ne sont pas une espèce dangereuse pour l'homme. La vidéo pleine de poésie, a pour but de changer notre vision des choses sur cet animal.
Des dizaines de grands requins blancs, une espèce particulièrement solitaire, débarquent chaque automne et chaque hiver au large du Mexique pour se nourrir. Selon de nouvelles recherches publiées dans la revue Biology Letters, de nombreux spécimens auraient ainsi formé des groupes serrés au cours des saisons 2017 et 2018, préférant patrouiller ensemble pour chasser. La recherche de nourriture sociale (se nourrir en groupes) peut prendre de nombreuses formes. Elle peut aller du simple partage d'informations via l'amélioration locale (les individus peuvent simultanément se nourrir et observer d'autres animaux en train de se nourrir) à une chasse coopérative plus complexe. Ce type d'interactions est moins étudié chez les prédateurs marins, car il est difficile de mesurer leurs associations sociales dans la nature. Dans le cadre de récents travaux, une équipe s'est intéressée au cas du grand requin blanc, une espèce d'ordinaire très solitaire. Pour ce travail, les chercheurs ont marqué six grands requins blancs (trois mâles et trois femelles) près de l'île de Guadalupe, au Mexique, entre octobre 2017 et décembre 2018.
Il ne suffit donc pas de quantifier ces mouvements, mais d'observer comment ces différentes attitudes s'inscrivent dans ces recherches communes de nourriture. Les requins utilisent collectivement leur environnement le temps d'une chasse La chasse collective saisonnière est déjà connue des scientifiques, notamment lorsque plusieurs requins s'organisent pour piéger des colonies de pinnipèdes (otaries, phoques) à la surface. Le grand requin blanc est connu pour apprécier les eaux peu profondes, toutefois, les chercheurs ont remarqué qu'il était capable de s'adapter en fonction de son environnement. Les eaux autour de l'île de Guadalupe sont trop transparentes pour tenter une chasse de pinnipède en embuscade. Les scientifiques supposent donc que les requins blancs de cette région évoluent plus en profondeur, parfois à plus de 300 mètres, où le taux de luminosité est faible. Ils utiliseraient leur habitat de façon verticale: en fonction de l'heure de la journée ou du niveau de clarté de l'eau, les embuscades peuvent être plus ou moins profondes afin de réunir des conditions optimales.
Aujourd'hui à la tête de la société d'excursions en mer «Be A Shark», le Londonien s'amuse à photographier ces animaux lors de sorties d'observation des squales, notamment pour sensibiliser les internautes qui ne pourraient pas venir les observer de leurs propres yeux. «Aider à éduquer les gens sur le fait que les requins ne sont pas des monstres mangeurs d'hommes comme ils sont décrits fait partie du travail de ma vie», a-t-il déclaré au «New York Post», avant de poursuivre: «Mes photos aident à cela, mais rien ne remplace vraiment le fait de voir les requins de vos propres yeux. J'appelle ça la 'reprogrammation' de votre cerveau et vous réalisez qu'ils ne sont pas là pour vous manger». La suite après cette publicité Euan Rannachan est accro aux grands requins blancs depuis qu'il les a vus en 2016 lors d'un voyage en Guadeloupe. «J'ai été fasciné toute ma vie par les super prédateurs, y compris les requins. J'avais toujours voulu plonger en cage avec eux, et après mon premier voyage, je savais que c'était quelque chose que je devais faire davantage», se rappelle-t-il.
Le résultat est juste fantastique: un film superbe! © Patrick Masse-Lasseuguette / Music by Twin Scoring Studio
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