Ces fragments, dits « le Manuscrit d'Annonay », ont été préemptés à 72 500 € par la BnF. De Baecque & Associés Chrétien dit de Troyes, dont on ne connaît rien, sinon qu'il vécut à Troyes à la cour de la comtesse Marie, la fille d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII, et femme du comte de Champagne, Henri I er le Libéral, était un troubadour. Rien d'extraordinaire à cela sinon qu'outre son talent, il mit ses récits en écriture et fut ainsi le premier à avoir fait du roman un genre littéraire et avoir su organiser une œuvre. Grâce aux manuscrits qui en découlèrent, on pouvait « les relire à bouche fermée, dans la solitude, sans les prestiges du spectacle et les contagions de la foule, et retrouver intacte sa première émotion », comme le rapporte Georges-Olivier Châteaureynaud, dans son roman Le Château de verre. Les chevaliers de la Table ronde et les aventures de tous les autres chevaliers sont inscrits désormais dans notre inconscient littéraire. Il n'existe pas moins de huit incunables de Lancelot du Lac, l'édition princeps datant de 1488.
- La Maison sublime - "Dans le judaïsme orthodoxe", il n'y a pour les femmes "que les places que les hommes leur assignent", juge Hannah Ruimy, du même séminaire. Toutefois, pour cette fille de rabbin qui enseigne le Talmud, "il ne faut pas se poser la question": "la place, il faut se la faire" soi-même, lance-t-elle. Delphine Horvilleur, rabbin, le 17 juin 2019 à Troyes / AFP/Archives Selon Laura Hobson-Faure, professeure d'histoire contemporaine à Paris-I, à la chaire des mondes juifs contemporains, la "nouveauté" vient de ces femmes. Elles "proposent une relecture des pratiques orthodoxes, tout en les protégeant". Des avancées qui peuvent cependant paraître timides. Le Consistoire --créé par Napoléon en 1808 pour structurer le judaïsme français--, dit compter quelque 300 rabbins (hommes, donc) dans l'ensemble de ses communautés. "Parmi les juifs français qui adhèrent à une synagogue, le courant consistorial est majoritaire", rappelle Laura Hobson-Faure. "Et depuis le milieu des années 1980, ce courant est plus orthodoxe".
Et quel était votre rôle? "J'ai tenu un second rôle, il y en avait beaucoup. Un rôle atypique, je dois dire, complètement hors de propos... J'incarnais l'une des victimes, une vieille prostituée complètement détruite par la vie, la drogue. En fait, j'incarnais cette misère, cette injustice sociale. " Vous y parlez en persan, comment avez-vous fait? "J'ai dû demander à une amie, une Rémoise d'ailleurs, originaire de cette ville de Mashhad, un coaching [accompagnement; ndlr] accéléré pour avoir l'accent, car c'est un accent particulier. " Alors qu'avant, vous étiez juriste? "Je me suis offert une formation au cours Simon, pour mes 60 ans. J'en rêvais depuis l'âge de 9 ans. Ça ne s'est pas fait avant, peut-être à cause d'une injustice - encore une - et c'est peut-être pour ça que le scénario m'a parlé. Mes parents m'ont refusé cette carrière: ça ne se faisait pas pour une jeune fille d'être comédienne, ce n'était pas un métier, c'était peut-être s'exposer à des risques particuliers et à une vie dissolue. "
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