Plusieurs décrient la décision du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) d'abattre l'ours polaire aperçu ce week-end dans le secteur de Madeleine-Centre, en Gaspésie. Mais les agents de protection de la faune auraient-ils pu faire autrement? • À lire aussi: L'ours polaire «neutralisé» en Gaspésie • À lire aussi: Un ours polaire aperçu en Gaspésie «C'est difficile de le faire sans qu'il y ait des risques pour les personnes autour, c'est difficile», soutient Dominique Berteaux, biologiste et professeur à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), en entrevue à LCN. Le MFFP a défendu sa décision d'abattre l'animal en plaidant qu'elle avait été prise «pour assurer la protection du public et des intervenants, considérant sa proximité des résidences et de la route 132 ainsi que le caractère imprévisible de l'ours polaire hors de son habitat naturel». Le directeur général de l'organisme Sauvetage Animal, Eric Dussault, se questionne sur cette explication du ministère. Faire part ours polaire français. «Est-ce que la menace pour la population ne devient pas un atout qu'on garde dans sa manche pour justifier une intervention?
», demande-t-il. De son côté, M. Bertaux croit que les agents ont été «pris au dépourvu». «Quand on capture des ours dans le Nord, on est sur la banquise, il n'y a personne autour. Ça demande parfois des semaines, des mois de préparation», affirme-t-il. Pour M. Dussault, de Sauvetage Animal, il y a un manque de volonté de la part du ministère pour trouver d'autres alternatives. «La volonté, je pense que c'est plus là qu'il est le problème. La formation, les agents de protection de la faune sont très bien formés pour faire face à la faune qu'ils voient au quotidien. Faire-part de naissance Ours Polaire – L'Art du Papier Paris. C'est sûr qu'un ours polaire, ça ne fait pas partie du quotidien, ça, je peux le comprendre», mentionne-t-il. Voyez les entrevues des deux spécialistes dans la vidéo ci-dessus.
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