Un plan injustifié L'activité projet a notamment souffert ces dernières années de la baisse des commandes venues d'Afrique du Nord, en raison de la chute des cours du pétrole et de l'instabilité politique de la région, a-t-il précisé. « On a du boulot, on a des commandes », a rétorqué Stéphane Collomb, secrétaire CFDT du comité d'entreprise de Siemens Energy Management. « On est prêt à se mettre autour d'une table pour négocier avec la direction, mais pas dans le cadre d'un plan social », a-t-il précisé, parlant d'un « plan pas justifié économiquement ». « On a du mal à comprendre la stratégie, si ce n'est de démanteler le site de Grenoble », a ajouté Stéphane Collomb. C'est le quatrième plan social depuis 2008 à Grenoble, selon le syndicaliste, qui évoque « plus de 350 suppressions de poste » en huit ans. « Notre objectif, c'est de privilégier le dialogue avec les partenaires sociaux et de minimiser le nombre de départs subis », a pour sa part assuré Ludovic Vallon. Il a affirmé que le groupe entendait confirmer son ancrage à Grenoble notamment via une réorientation de l'activité recherche et développement.
La direction du fabricant d'ampoules Osram, filiale du groupe allemand Siemens, a annoncé à son comité d'entreprise la mise en place d'un plan social qui concerne 108 personnes. Les mêmes qui ont refusé une baisse de salaire quelques mois auparavant. Cette entreprise de 800 personnes avait demandé à ses cadres une suppression graduelle des journées de RTT, qui a été refusé par les syndicats. Les non-cadres, eux, avaient été invités à accepter une réduction du taux horaire de leur salaire de 12, 5% sur trois ans. Une centaine de salariés avait dit non. Ils peuvent encore changer d'avis: le plan de l'entreprise prévoit des offres de reclassement au sein du groupe, assorties de cette même baisse de salaire. La déléguée syndicale de FO estime quant à elle que le motif économique n'est pas justifié si les seuls "108" sont visés. Sont aussi dénoncées des pressions qu'auraient subies les salariés pour accepter la baisse de salaire.
Fusion Alstom/Siemens-Le processus de consultation prolongé, Actualité des sociétés - Investir-Les Echos Bourse MANITOU BF +4, 87% INTERPARFUMS +4, 68% 49, 20 HERMES INTL +4, 30% 1 139, 00 KERING +4, 11% SES-IMAGOTAG +3, 65% 85, 10 REUTERS | Le 18/01/18 à 21:29 | Mis à jour le 18/01/18 à 22:08 Fusion Alstom/Siemens-Le processus de consultation prolongé | Crédits photo: Mike Mozart / CC BY-NC-ND 2. 0 PARIS, 18 janvier (Reuters) - Le comité d'entreprise européen d'Alstom devrait finalement rendre le 31 janvier son avis sur le projet de rapprochement avec le groupe allemand Siemens, a fait savoir le syndicat CFE-CGC. L'avis du comité de groupe européen, qui devait être rendu jeudi, est consultatif mais constitue un passage obligé vers la fusion entre les deux entreprises. "La CFE-CGC, à l'instar des autres organisations européennes, a demandé à ce que le processus de consultation soit prolongé afin d'obtenir toutes les précisions et garanties qu'elle juge nécessaire à la formulation de son avis", écrit la CFE-CGC dans un communiqué.
Elle s'inscrit dans une stratégie de simplification lancée par Joe Kaeser qui a déjà externalisé certaines activités à coups de fusions ou introductions en Bourse depuis son arrivée en 2013 à la tête du mastodonte de 377. 000 salariés. A côté de ces trois entités baptisées « entreprises opérationnelles » et que le groupe détient toujours à 100%, Siemens distingue trois « entreprises stratégiques » cotées en Bourse et dont il possède une participation majoritaire: SGRE, né de la fusion de ses activités dans l'éolien avec celles de l'Espagnol Gamesa, sa division d'ingénierie médicale Healthineers mise en Bourse en début d'année, et enfin la future entreprise issue de la fusion de ses activités ferroviaires avec celles du français Alstom. La fin des conglomérats? Si cette nouvelle réorganisation de Siemens ne prévoit pas de scissions et maintient en l'état le conglomérat, elle rapproche un peu plus le groupe d'une holding. Le syndicat IG Metall et le comité d'entreprise ont rappelé leur opposition à une telle structure et leur attachement à la marque « Siemens AG ».
L'exemple de la réorganisation de la branche défense d'Airbus est mis en avant. Quelque 2600 emplois doivent disparaître en Allemagne d'ici 2016 d'après les plans du patron d'Airbus Tom Enders. Comme en écho, François Hollande a lancé à Stralsund: « Dans toute crise, il y a à la fois une épreuve et une opportunité ». « Nous voulons faire en sorte que ce soit le mieux pour les salariés d'Alstom et le mieux pour les salariés de Siemens si cette offre était proposée. Avec le souci aussi d'avoir une politique énergétique compatible avec nos enjeux européens ».
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