L'Espace Est Silence - Zone Critique

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July 31, 2024

Derniers avis Avis publié par Brandt le 5 janvier 2019 Sublime exposition! Avis publié par GALTIER le 2 janvier 2019 Fabuleux hommage du Musée d'Art Moderne rendu à l'un des plus grands maîtres abstraits du XXème siècle! ZAO-WOU-KI s'est démarqué des autres chefs de file abstraits de l'expressionnisme abstrait, du néo-plasticisme, du futurisme, de l'orphisme ou de l'art informel alors en vogue à Paris pour s'immerger dans l'espace comme le montre sa toile " La traversée des apparences" et, tout en gardant toujours un lien avec la réalité, créer une ABSTRACTION LYRIQUE sublimée!! Avis publié par Kate Deve le 14 novembre 2018 La scénographie de l'exposition permet une parfaite immersion dans l'œuvre sublime de l'artiste. À ne pas manquer, que l'on soit amateur ou qu'on ait au contraire le plaisir d'avoir à le découvrir! Avis publié par Sophie le 4 novembre 2018 Une très belle exposition que nous offre à voir le musée d'art moderne. Pour prolonger l'émerveillement je vous invite à voir le travail de Guy Lanchais, peintre dans la même veine que le maitre Zao Wou Ki: Avis publié par Malo le 3 novembre 2018 La preuve que l'art moderne peut ne pas être une imposture.

Zao Wou Ki L Espace Est Silence 28 Août 2008

D'autres comme Francis Bacon ( Van Gogh in a landscape, 1957; achat 1982) restent fidèles à une figuration pleine de liberté, force et de contrastes. Zao Wou-Ki quant à lui explore un chemin très personnel: les signes chinois qu'il avait incorporés à ses peintures se sont transformés en mouvements colorés, créant une abstraction vibrante rythmée et nerveuse ( 18. 10. 59 – 15. 02. 60, 1959-1960; achat 1960) Plusieurs sculptures de Germaine Richier, qui fut proche ces peintres – tout spécialement de Zao Wou-Ki avec lequel elle collabora pour une sculpture peinte) – ponctuent la salle: la force et la matérialité de L'Orage, 1947-1948 (achat 1949) et de l' Ouragane, 1948-1949 (achat 1957) forment un écho parfait au tumulte et à la sensibilité des peintures de cette époque novatrice. Paris, musée national d'art moderne, salle 26, Zao Wou-Ki et Germaine Richier (droits réservés) Paris, musée national d'art moderne, salle 26, Germaine Richier, Jean Fautrier, Francis Bacon et Zao Wou-Ki (droits réservés) Le nouveau parcours des collections permanentes du musée Cernuschi à Paris, voulu par son directeur Éric Lefebvre en 2020, met toujours en valeur la richesse des collections chinoises et japonaises, mais également vietnamiennes et coréennes.

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L'ouverture du peintre aux autres formes d'expression artistique notamment la poésie et la musique renforce la portée universelle de sa création dépouillée des codes. Dans les jaillissements de couleur, les brouillards de matière, l'écume des projections, se retrouvent les éléments originels de la création du monde. La terre, l'eau, le ciel, le feu, Zao Wou-Ki convoque les puissances telluriques des continents, la violence chtonienne du volcan, l'éther aérien du mouvement. La délicatesse du trait est le prolongement du pinceau qui expérimente. Le cheminement intime s'incarne dans le tumulte de la couleur, la vibration d'une sensibilité teintée d'incertitude, la fugacité des impressions, la constance de l'expressivité. L'artiste explore les infinis possibilité des transparences, les glacis, la matière à laquelle il creuse des reliefs texturés. Au MAM sont présentés pour la première fois au public, à l'occasion de cette exposition, un ensemble d'encres de Chine en grand format, réalisé en 2006.

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De grands tableaux fractals: chaque espace ouvre un nouvel espace en 3 dimensions. La matière, la force de la couleur, les glacis, les textures croisées ou piquées; tout inspire la contemplation profonde. Ami de Henri Michaux, adepte de contemplations active, Zao Wou-Ki propose d'explorer le temps à travers l'espace. Chaque tableau est une carte que l'on parcours des yeux: frontières, rivières, reliefs, zones habitées. L'espace apparaît alors comme une partition de musique: la proposition silencieuse d'un moment de notre temps. Temps à notre discrétion. Formellement, la peinture est une porte du plus-que-présent. L'artiste y inscrit son présent par son engagement, le spectateur y inscrit le sien par son lâcher-prise.

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"Nous deux", en 1957, marquait une séparation. Ici, c'est l'arrêt provisoire de la peinture causé par la douleur, puis le recommencement. » DENNIS BOUCHARD/ADAGP, PARIS 2018 Sans titre, 2006 ‒ encre de Chine sur papier, 97 x 180 cm ‒ Collection particulière « Cet ensemble de quatre encres s'inscrit dans un projet de rideau de scène pour le Grand Théâtre national de Pékin construit par Paul Andreu. » NAOMI WENGNER/ADAGP, PARIS 2018 Sans titre, 2006 ‒ encre de Chine sur papier, 274, 5 x 213, 5 cm ‒ Collection particulière « Celui-ci n'ayant pas abouti, elles sont toutes présentées aujourd'hui et témoignent de la maîtrise de l'espace de Zao Wou-ki. » DENNIS BOUCHARD/ADAGP, PARIS 2018 Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris expose une quarantaine d'œuvres de grand format sur toile et sur papier de Zao Wou-ki (1920-2013), qui, de Chine, vint à Paris en 1948 et y ­accomplit l'ensemble de son œuvre. Une quarantaine de pièces pour un artiste aujourd'hui internationalement reconnu, c'est peu, même si la raison matérielle est que, en raison de travaux, dans les salles actuellement disponibles au musée, il serait impossible d'en accrocher plus.

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Cinq ans après la mort du peintre, c'est par ailleurs un délai bien long pour un hommage posthume. Lire l'enquête: Article réservé à nos abonnés Des artistes méconnus ressuscitent grâce à la mondialisation Enfin, ce dernier n'est pas rendu par le Musée national d'art moderne, qui est l'instance suprême en la matière. La dernière en date des expositions muséales de Zao Wou-ki à Paris, c'était en 2003 au Jeu de paume, pas encore dévolu exclusivement à la photographie. Avec une discrétion de bon ton, le communiqué de presse écrit que, depuis, les occasions de voir Zao Wou-ki à Paris « sont demeurées trop rares ». On doit être moins discret: pendant des décennies, les institutions françaises ne se sont pas intéressées à lui. La raison de cette indifférence tient en peu de mots: il était peintre et d'une manière non conforme aux critères du goût officiel tel qu'il se fige dans les années 1980. Dans cette période, la peinture est globalement tenue à l'écart au nom d'un pseudo-avant-gardisme qui ignore à quel point il est académique au regard de ce qui se pense et se fait au même moment en Allemagne ou aux Etats-Unis.

Première rétrospective en France depuis l'exposition de 2003 au Jeu de Paume, Zao Wou-Ki, l'espace est silence au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris célèbre en quarante œuvres monumentales la splendeur d'une expérience esthétique unique, la quête d'un artiste en perpétuel dialogue avec ses contemporains. Remontant aux sources de l'inspiration où l'art oriental de la calligraphie croise les influences des avant-gardes d'après-guerre parisiennes s'échappant vers l'expressionnisme abstrait américain, cet évènement consacré au travail de Zao Wou-Ki (1920-2013) replace le peintre au centre de la scène artistique mondiale. Les toiles méditatives, autobiographiques, hommages, racontent des histoires de rencontres esthétiques, avec Claude Monet par exemple, de drames personnels, le décès d'une épouse, mais aussi d'amitié, celles avec le poète Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Par le biais d'une réflexion sur les grands formats, cette invitation à la contemplation invoque puissamment l'émotion du souffle coloré, le dynamisme du mouvement, le pinceau emporté par le geste jusqu'à la dilution du signe dans l'abstraction.

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